« Au secours! Aidez moi, je vous en supplie ». Une pièce noir, un miroir, rien qu’un miroir et puis c’est tout. Dans ce noir pénétrant de partout sans une seule fenêtre, j’étais terrifiée. Dans ce miroir, un reflet, le mien, enfin je crois, il avait l’air si sombre, sans aucun amour, sans rigolade ou autre. Je regardais, autour de moi, essayant de sortir et seulement un seul bruit me réveillait de se cauchemar. « If we wanna be, my lover … ». La simple sonnerie de mon téléphone, qui me réveillait, me faisait d’abord sourire, je touchais ma tête, mes cheveux qui étaient encore intact, la sueur sur mon corps, me faisait trembler. Est-ce que j’étais encore la même ? Soulevant mon drap très vite, je me dirigeais très vite vers le miroir qui se tenait en plein milieu de ma chambre. Je touchais un peu partout mon corps pour m’assurer que j’allais bien. Je descendais de ma chambre, me retrouvant seul dans ma maison vide, depuis des mois, sans personne.

Après plusieurs heures, je m’étais laver, habiller d’un short en jean avec un débardeur blanc, quelque chose de basic, après tout pourquoi s’embêter ? Je me levais de mon canapé, attrapant, mon journal intime ainsi que mon sac, les clefs de ma voiture et me dirigeait au cimetière. Les embouteillages, avait pris d’assaut la ville. Les heures passaient lentement, et pire encore. Ce n’est qu’au bout d’une heure que j’avais rejoint le cimetière, sur la tombe de mes parents, séparée mais que j’avais décidée de les enterrées ensemble, surement pour faire croire a un monde plein d’amour entre eux, alors que sa ne l’était pas du tout. Le silence était parfait, personne ne nous dérangée, réunis a trois dans une tristesse sombre. Je sortais mon journal, commençant a écrire, tout ce que je pouvais, les impressions de mon nouveau lycée, je parlais de ces gens, de Tyler et d’autres personnes. Quelqu’un tombait juste sur la tombe a coté de celles de mes parents, je lui tendais ma main, l’aidant à se relever sans vraiment regardait la personne je repris cours a mon écriture. Mais le fait qu’elle prononce mon prénom, me fit lever ma tête. Je fermais mon journal et mon cœur s’emballait. Je me levais prenant mon sac en même temps, un froid glacial arrivait sur le cimetière. Je la regardais étonnée.

« D’où connaissait vous mon nom ? »

Je regardais autour de moi, j’avais l’impression de renaître dans mon rêve, on aurait dit le reflet de mon miroir. J’avais vraiment peur, vraiment très peur. Je regardais, le cimetière et je commençais a partir. Je courais partout, dans le cimetière essayant de partir. Je tombais plusieurs fois, courais un peu partout, regardant derrière moi si elle ne me suivait pas, arrivant a la sortie du cimetière, je me posais contre un des murets, m’asseyant par terre, soupirant, essayant de reprendre ma respiration. Je prenais ma tête dans mes mains.

« Reprends toi, Immaculée. C’est impossible, impossbile »